Violay

Marche du bol d'air

Organisateur : Ecole Montessori Arc en Ciel


4 novembre 2018

Bizarre... le circuit part de la Tour Matagrin ?

Et bien non, cette année seuls les 2 plus grands circuits y ont droit.

Pour les autres, on doit se contenter de sa copie, ici sur le rond-point de la salle des fêtes.

On ne montera donc pas aux 1004 mètres du mont Boussuivre, mais on monte quand même pour arriver sur les crêts et la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée.

Même en altitude les prés n'ont pas été épargnés par la sécheresse de cet été.

C'est exceptionnel de les voir encore jaunes, surtout à cette période de l'année.

(ne pas se fier au vert des "fraîches" cultures du 1er plan, mais regarder plutôt la couleur du pré devant les bois).

Aujourd'hui on est plutôt sur la ligne de partage de la brume.

Ici dans la Loire, on aperçoit le village de Saint Just la Pendue dans la grisaille.

De l'autre côté, dans le Rhône, on distingue bien la limite haute de la brume, à environ 700m.

ça tombe bien, on est juste au dessus de la couche brumeuse !

C'est ce qu'on appelle une inversion : il fera plus chaud à Violay qu'à Lyon (14,9°C de maxi contre13°C à Gerland, voir l'édito du 5 novembre par le météorologue local).

Au départ, il fait déjà doux avec 9°C.

Difficile de croire que mardi la commune était ensevelie sous 30 cm de neige, il n'en reste que quelques rares traces Au loin, et plus haut, du côté du sommet de Pierre sur Haute, le blanc domine. Chemin agréable sur ces crêts, sans grand dénivelé, on suit le GR7.

Balisage impeccable, plus voyant que lors de ma dernière marche en 2015.

Une conséquence des fortes chutes de neige : beaucoup de branches cassées, surtout des feuillus qui avient encore leurs feuilles.

Violay a d'ailleurs été privée d'électricité une bonne journée suite aux branches tombées sur les lignes électriques.

On descend pour rejoindre le 1er relais, à la ferme.

On continue de descendre pour rejoindre le barrage d'Echansieux, réserve d'eau potable pour Saint Just la Pendue.

Un bon exemple de cet été particulièrement sec.

Et paradoxalement, l'année aura déjà atteint, début novembre, la moyenne des précipitations annuelles ici à Violay.

Mais on sort déjà d'une année 2017 très sèche.

Certaines communes de la Loire, par maque d'eau potable, ont du se faire ravitailler par camion citerne.

On continue vers l'ouest, en face de Saint Cyr de Valorges, où les prés ne sont pas plus verts.

A défaut de reverdir les prés, la neige a au moins remis de l'eau dans les ruisseaux.

Trafic chargé sur l'autoroute en ce dernier jour des vacances de Toussaint.

Dernier relais juste au dessus de l'entrée du tunnel.

Après un 2ème relais qui aurait mérité d'être un peu mieux fourni (tranches de saucisson), retour en direction de Violay, sur un versant sud bien ensoleillé : il fait presque chaud.

Retour à Violay, pour une soupe à l'oignon.

15°C et toujours le soleil.

8 novembre 2015

Et quand on pense que 3 semaines plus tôt la Tour Matagrin était sous la neige ... (voir l'édito et photos du 16 octobre sur la météo à temps perdu)

Circuit identique à 2014, direction l'étang de Fontbonne.

Il faisait déjà beau et chaud l'année dernière, et bien cette année on fait encore mieux, avec 3-4°C supplémentaires.14°C au départ et pas loin de 20°C à l'arrivée !

Beaucoup de rosée dans le fond de vallée.

Mais les sols sont malgré tout plutôt secs, les petites pluies d'automne n'ont pas permis de compenser la sécheresse de l'été.

Temps idéal pour cette marche.

Si on veut faire le difficile, on regrettera juste que les feuilles soient tombées dans la semaine.

Les couleurs étaient magnifiques pour la Toussaint.


L'hiver approche : houx et gui sont en fleurs.

Ascension du Mont Boussuivre en manches courtes.

Superbe vue au sommet de la Tour Matagrin.

Vers le sud, le Pilat.

A l'ouest, le Mont Blanc au dessus du Mont Verdun, qui émerge de la pollution lyonnaise, mais qu'on ne verra bientôt plus derrière les sapins.

Encore quelques forêts colorées.

Plein soleil sur le GR7. On verra même quelques papillons !

Retour au village avec un léger vent de sud.

Petite soupe, et pour 1€ de plus une bonne crêpe pour éviter de prendre froid.

2 novembre 2014

Dur de se croire un week-end de Toussaint ce matin : du soleil et surtout déjà 10,5°C au village, pourtant situé à 800m d'altitude.

Le circuit est à peu près le même que l'année dernière, sauf que le sens est inversé, ce qui change quand même les points de vue, et la difficulté des dénivelés !

Départ donc vers l'étang de Fontbonne, au fond de la commune, et face au soleil.

Les températures sont plus fraîches dans les vallées. Beaucoup de rosée dans les prés, qui donne une petite brume sous l'effet des rayons du soleil.

La Toussaint vient juste de passer, Noël est encore loin.

Mais c'est comme dans les supermarchés, on commence déjà à voir des guirlandes.

Fini la rigolade après ce début bien tranquille.

Il faut maintenant remonter à la Tour Matagrin, à 1000m d'altitude. Environ 400m de dénivelé.

Heureusement un petit vent de sud nous pousse dans le dos et refroidit le moteur.

Avant d'arriver à la tour, un léger répit au 1er relais, avec une bonne tranche de pâté et des bouts d'orange .

Une belle vue bien méritée après "l'escalade" des escaliers de la Tour.

Si à Violay on est presqu'en été, dans le Rhône c'est bien l'automne : brouillard à Tarare et en direction du Beaujolais (photo).

Côté Loire, quelques nappes de brouillard sont visibles dans la plaine du Forez, mais à priori limitées aux bord du fleuve Loire.

Un petit air d'Alpes du Sud dans cette forêt de mélèzes...

Les forêts de douglas sont plus sombres. Un peu de taille n'y fait pas de mal.

Arrivée au 2ème relais, à la limite de la Loire et du Rhône, juste au dessus de l'entrée du tunnel autoroutier de Violay.

Après un dernier raidillon, retour sur les crêtes, avec un petit vent de face, très doux pour l'époque.

Attention au balisage, avec des petites pancartes de couleur grise, noire ou blanche, pas toujours très visible.

Retour à la salle, avec une soupe encore plus chaude que la température extérieure : 17°C.

3 novembre 2013

Il a plu dans la nuit, et encore peu avant mon départ. Mais c'est sous le soleil que démarre cette marche.

Direction plein ouest, avec un vent de face bien frais sur ces plateaux, surtout avec une température rafraîchie par rapport aux jours précédents.

On reste quand même dans des températures de saison : 5,5°C au départ.

Départ sur l'ancienne piste d'accès à la centrale à béton du tunnel de Violay : une route bien large mais sans aucune circulation aujourd'hui.

Passage sur le site de la centrale, dont il ne reste que le terrassement et une citerne, au dessus de l'entrée ouest du tunnel de Violay.

Première partie en contrebas du village, pour remonter la vallée, avec un vent moins sensible dans les fonds.

Après une petite côte au soleil pour se réchauffer, passage sur les crêts, avec à nouveau un vent bien présent, mais heureusement dans le dos.

On bascule ici sur le versant "méditerranéen" de la commune, en direction du Rhône.

Relais juste au dessus de l'entrée est du tunnel de Violay, dans la vallée du Boussuivre.

Contrairement à l'édition 2011, le saucisson est présent. La salade de pâtes, elle, a disparu (en tout cas sur mon circuit).

Mais elle aurait été bienvenue à mon avis , car plus consistante que les tranches de pâté/ saucisson.

A partir du relais, c'est une nouvelle côte, assez régulière, qui nous amène jusqu'au col de la Croix Casard, où l'on retrouve un bon vent frais.

Avec la pluie récente, les chemins sont gras par endroits, et bien glissants pour des chaussures sans crampons !

L'ascension n'est pas finie puisqu'il faut encore rejoindre le sommet du mont Boussuivre, et pour les plus courageux, gravir les escaliers de la Tour Matagrin.

Bonne visibilité sur le Roannais et le Tararois (photo). Pas de mont Blanc pour cause de nuages.

Couleurs d'automne...

On ne restera pas longtemps au sommet de la commune : on enchaîne immédiatement sur une descente continue pour rejoindre les fonds, à l'étang de Fontbonne.

Et quand on est au fond, on remonte !

Remontée assez régulière heureusement et très agréable dans la verdure et sous le soleil.

On verra même quelques papillons.

Retour à Violay, avec une soupe à l'oignon bien chaude à l'arrivée, ce qui rendra la température d'autant plus fraîche en sortant de la salle : 8°C.

6 novembre 2011

Beaucoup de brouillards au départ, un peu à toutes les altitudes, mais pas très épais et pas très uniforme, si bien qu'on voit quand même le paysage.

La température serait agréable pour une matinée de novembre (8°C), s'il n'y avait pas un petit vent de nord bien rafraîchissant qu'on se prend de face pour commencer.

L'ambiance est finalement plutôt lumineuse, ce qui laisse espérer une dissipation des brouillards.

Après les pluies des derniers jours, les chemins sont humides, mais beaucoup moins boueux que ce que je craignais, d'autant plus que de (trop?) nombreuses portions se font au sec sur le goudron.

Le circuit rejoint le GR7 sur la ligne de partage des eaux, à la Croix Armide, où on distingue vaguement les contours du soleil au dessus de la croix.

Passage par le col de la Croix Casard (865m), avant de monter en face au Mont Boussuivre, dans les brouillards.

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On aperçoit le chantier de l'autoroute, côté Rhône, et sous le soleil (pas très éclatant quand même, et encore moins sur la photo)!

Après un petit raidillon, de belles couleurs jaunes dans cette forêt de mélèzes.

Quelques petites branches jonchent le sol dans les bois, mais visiblement pas de gros dégâts suite aux coups de vent de jeudi dernier (120 km/h relevés aux Sauvages à quelques kilomètres d'ici).

Un croissant nous attend au sommet (1004m), au pied de la tour-relais, qu'on ne verra pas à des kilomètres à la ronde aujourd'hui.

En redescendant, on repasse sous les brouillards, une éclaircie semble encore possible...

La descente continue, en direction de l'étang de Fontbonne.

Malgré le vent et la pluie, certains arbres ont gardé leurs feuilles, parfois encore vertes. Il manque un bon coup de froid !

Après l'étang en fond de vallée, il faut bien remonter.

Cette fois, l'espoir de voir le soleil s'éloigne : les brouillards qui traînaient encore dans les vallées se sont dissipés pour former un couvercle nuageux bien gris.

Violay en vue, sous le plafond de nuages, et le léger vent de nord toujours aussi frais sur les crêtes : 9,5°C à l'arrivée.

Gratons et fromage à la salle. A signaler : aucune tranche de saucisson sur cette marche (pour mon circuit en tout cas), ni à l'arrivée, ni sur aucun des 3 relais. Finalement, je crois que c'est assez rare sur ces randonnées de village, où cette charcuterie semble incontournable (en même temps c'est bien pratique). Ceci ne nous a pas privé de relais corrects (tranche de pâté et salade de pâtes entre autres).

8 novembre 2009

L'hiver approche, la température baisse : 3 petits degrés au départ, avec quelques gouttes, qui ne dureront heureusement qu'une dizaine de minutes

Au delà de la centrale à béton pour l'autoroute, on aperçoit la plaine du Forez sous des rayons de soleil.

On ne le voit pas sur cette photo, mais Chalmazel était sous la neige, et aussi pas mal de brouillards.

Un bout de GR7, pour apercevoir l'autre centrale à béton, côté Rhône cette fois, en direction de Tarare.


Une agréable forêt de mélèzes.

Arrivée au relais de la Tour Matagrin, point culminant de la marche : 1004 mètres.

Quand même pas mal de goudron, heureusement sur des routes sans trop de circulation. Il faut dire que vu les inondations de l'année dernière à l'occasion de cette marche, c'est peut-être mieux d'avoir les pieds au sec.

Après être descendu du Mont Boussuivre et sorti de la forêt, le circuit fait une incursion dans le Rhône, où un beau soleil nous attend.

Belle vue sur la vallée d'Affoux, avant de revenir dans la Loire.

Il est temps d'arriver au village : une petite averse s'approche.