Régny

11 novembre 2012

Après la bonne pluie de la veille, beaucoup de grisaille ce matin avec un ciel gris et quelques nappes de brouillard, mais heureusement pas de pluie.

Température agréable pour un mois de novembre : 7°C.

Départ par les petites rues du village, où les maisons modernes côtoient les plus anciennes.

Après avoir traversé le Rhins et la voie ferrée, on découvre sur l'autre versant le village et son église en granit rose.

Direction Saint Victor, en longeant le Rhins et la voie ferrée.

L'eau court dans les talus, le Rhins a un débit important, mais il ne déborde pas.

Après quelques passages plus ou moins boueux, on rejoint le tracé de la marche de Saint Victor. Cette partie est en général bien humide, même par temps sec : on peut craindre le pire aujourd'hui !

Un avant goût avec un ruisseau qui traverse le chemin. Là ça va encore, on arrive à passer sans se mouiller.

C'est quelques centaines de mètres plus loin, après avoir traversé la rivière que les choses se compliquent.

Le chemin reprend de la hauteur. Mais avec son profil en tranchée, et avec un ruisseau qui coule à l'intérieur, les quelques 200 mètres pour arriver au relais sont plutôt épiques.

But du jeu : garder les pieds au sec et si possible éviter de se prendre un bain de boue. Pas d'autre moyen que de grimper sur le talus et de s'agriper aux arbres, du moins quand les barbelés ou les buissons ne sont pas trop près.

Autre solution, passer à travers prés, mais là il faut franchir les nombreux barbelés. Tout ça reste plutôt amusant et n'a rien à voir avec la guerre 14-18, mais pour un 11 novembre, difficile de ne pas y penser...

Dernière solution : foncer tout droit. Chaussures imperméables (et lavage) obligatoires, baskets déconseillées.

Finalement, en mixant un peu toutes ces solutions, on arrivera à rejoindre le relais avec les pieds secs, mais les chaussures et le pantalon bien boueux.

A l'approche de Saint Victor, on aperçoit le clocher du village de Combre sur la butte en face, et où se trouvera le 2 ème relais.

Depuis le départ, le ciel est devenu de plus en plus lumineux, avec même quelques coins de ciel bleu en prime.

Après la traversée de Saint Victor, un petit vent frais de nord se fait sentir sur les hauteurs.

Quelques petites côtes sur cette marche, mais jamais très longues : le dénivelé total ne doit pas être très important.

Pas de problème de balisage.

Le ciel devient plus menaçant sur la fin du circuit.

Dernier passage "humide" : cette fois le chemin n'est pas large et les ronces sur les côtés nous obligent à patauger.

Retour au sec, sur un petit chemin goudronné bien tranquille et en hauteur.

10 petits degrés à l'arrivée : la soupe à la citrouille est la bienvenue.