Valsonne

Marche des écureuils

Organisateur : Sou des écoles


16 janvier 2022

Ma dernière marche ici date de seulement 2 ans, on n'imaginait pas qu'on serait confinés 2 mois plus tard ...
Beaucoup de choses ont changé depuis :
A commencer par les conséquences de ce virus et sa maladie "covid". Donc pour s'inscrire, masque et pass sanitaire obligatoires. C'est déjà bien de pouvoir participer, cette année la marche n'est pas annulée, pas de confinement, malgré un virus qui n'a jamais été aussi diffusé.

2ème changement : pas de carte papier, mais un QR code à scanner qui nous envoie sur le tracé du circuit : https://www.visugpx.com/hMQ729E7ke

3ème changement : 4 éoliennes bien visibles au dessus de la vallée, c'est d'ailleurs la direction qu'on va prendre, après un petit tour du village.

Pour commencer, petite boucle inédite d'1 km environ par l'est et le bas du village.

Depuis plusieurs jours, les gelées sont marquées la nuit : environ -3°C vers 9h. Heureusement, la vallée est bien exposée au soleil levant, le froid est moins mordant.

En fond de vallée, les prés sont blancs, le givre se dépose déjà depuis plusieurs jours sur les zones qui ne voient pas le soleil.
Le sol sera gelé sur la plus grande partie du circuit : pas ou très peu de boue.

Après le fond de vallée, on n'est pas mécontent de se réchauffer en prenant de la hauteur, en plus sur un versant ensoleillé, avec les éoliennes en point de mire.

C'est quasiment le même circuit que 2020, mais à l'envers.

Après de nombreuses forêts de douglas, on débouche soudain au pied de la 1ère éolienne.
Une petite brise de nord-ouest les fait tourner assez vite quand même, avec un léger souffle accompagné d'un bruit "métallique".
Les dimensions :
- 120 m de haut pour le mât
- 57 m pour une pale et ses 11 tonnes

Le ciel est tout bleu, ce n'est pas le cas de la plaine lyonnaise, d'où l'on voit émerger des brouillards le mont Verdun.
On distingue tout juste le Mont Blanc et la chaîne des Alpes tout au fond.

1er relais, quasiment 2 heures après être parti : le sandwich et le vin chaud passeront sans problème.

Ensuite, retour à un chemin quasiment plat pour rejoindre le col du Pilon.
Contre-partie de ce passage ensoleillé : le sol dégèle, un peu de gadoue !
C'est tellement mieux de marcher sur un sol gelé, craquant, ou qui laisse de belles figures sur les flaques gelées.

Retour au village en longeant le Soanan, avec un bon débit et quelques glaçons.
Pas de sécheresse après une fin d'année (et une année 2021) assez humide.
Saucisson et patates pas assez cuites au retour.
Pas de repas en salle, covid oblige, donc distribution du repas en barquette.

Soleil et petit vent pour finir, avec une température presque douce de 6-7 degrés.

19 janvier 2020

3ème dimanche de janvier, et 3ème dimanche avec un grand soleil.

Température dans la lignée des précédentes : 1°C avec un petit vent sensible.

Changement par rapport à ma dernière rando ici :

on part par le chemin de retour des années précédentes, donc en remontant la rivière du Soanan, en pente très douce.

On s'éloigne de la rivière et on prend de la hauteur, au soleil, en direction du col du Pilon.

1er relais juste au col, à un peu plus de 700m d'altitude.

Le chauffage est en route, vin chaud en complément si besoin, le vent commence à se faire sentir.

Ensuite on emprunte le GR7 sur la ligne de crêtes, poussés par le vent de nord, qui heureusement nous souffle dans le dos.

A l'ouest, belle vue sur Saint Jean la Bussière, lieu de la rando de la semaine précédente : suivez la ligne !

Cette année le GR7 est dévié, des éoliennes sont en train de pousser ...

Avec le vent de ce dimanche, pas de doute qu'elles sont bien implantées.

Le GR part sur la droite, on partira sur la gauche.

Beaucoup de sapins par la suite, on passe à nouveau sous la ligne HT.

Derniers mètres sur les crêts; pas mécontent de redescendre un peu pour être moins exposé à ce vent fort désagréable.

Des douglas, et encore des douglas ...

Vue sur le village de Saint Apollinaire.

Au fond , la vallée empruntée au départ.

Retour à Valsonne, à travers des prairies plus claires que les sapins, sur le dernier kilomètre.

5°C et saucisson-patates heureusement plus chauds à l'arrivée.

15 janvier 2017

Les années se suivent et se ressemblent...

Comme l'année dernière, neige et froid sont présents.

On rajoute environ 10 cm et on enlève 1 ou 2 degrés (-2,5°C au départ).

Avec ces conditions, les routes sont moins bonnes, mais praticables quand même, comme ici la route du col des Cassettes qui mène à Tarare.

On traverse cette route après avoir déjà grimpé une petite côte.

On est sur un versant nord, la route principale d'accès au village, en fond de vallée, par les Ponts Tarrets, elle, est totalement dégagée.

La neige a cependant du décourager plus d'un randonneur de venir ici.

Dommage pour les organisateurs, et pour les randonneurs lyonnais qui auraient pu trouver un air de montagne à trois quarts d'heure !

Le circuit ne change pas, on commence par grimper.

A signaler une sortie de village toujours délicate au niveau balisage : un peu de fluo serait bienvenu.

Je ne suis pas le premier, la trace est faite, on ne patauge pas dans la poudreuse.

Vue dégagée vers l'est, avec le mont Verdun qu'on devine au dessus du petit sapin.

1er relais à la Croix de Peisselay.

Bonne surprise, on ne sent quasiment pas le vent en ce point bien exposé et on se réchauffe même avec un petit vin chaud.

Photo presqu'identique à 2016, de la route qui mène aux Sauvages.

Ressemblance surprenante : le plafond nuageux est à la même altitude (environ 800m).

Seuls les sapins ont pris quelques centimètres.

Beaucoup de sapins sur ce circuit, de toutes les tailles et de toutes les formes.

La hauteur de neige est d'environ 20 cm sur les hauteurs.

Vue sur la vallée du Soanan au nord.

Au sud, en direction de Tarare.

2ème relais dans un barnum perdu dans la forêt, mais tout confort avec son poêle, sa musique, et un bon sandwich.

Dur de repartir dans le brouillard qu'on trouve aux environs du col du Pilon.

Les petits chemins de campagne sont bien dégagés, le sel n'a pas encore servi.

Il est temps de redescendre dans la vallée pour retrouver la lumière.

On a droit à quelques rayons de soleil au bord de la rivière.

Retour au village où nous attend un bon saucisson chaud et ses patates.

Température toujours négative : -1°C.

Contrairement à l'année dernière, le blanc devrait résister avec des températures encore plus froides dans la semaine.

17 janvier 2016

Enfin l'hiver est arrivé !

Après une fin d'année 2015 douce et ensoleillée, on est heureux de voir enfin de la neige et un peu de froid.

La température est juste négative -1°C, et l'épaisseur de neige est assez faible (moins de 5cm en fond de vallée) : pas de quoi annuler la rando.

Il neigeait encore à 9h, mais les routes sont bien dégagées.

Il ne faudra pas trop compter sur le soleil aujourd'hui...

Au départ, dans le fond de vallée, le sol n'est pas gelé, la neige fond vite sous les pas des randonneurs et donne un peu de boue.

Et c'est parti pour l'ascension, environ 200 m de dénivelé, mêmes circuits que 2011.

Après le 1er relais, on grimpe encore un peu.

Cette fois le sol est gelé, et un peu glissant, sur de la neige tassée par des passages de quads.

Un beau paysage blanc autour de la route qui mène aux Sauvages.

On s'approche du plafond nuageux...

Pour une fois c'est le sol qui est plus lumineux que le ciel.

On n'est pas loin des 10 cm de neige sur les hauteurs.

Sans neige, ces forêts de sapins sont sombres et monotones.

C'est un tout autre spectacle après un coup de blanc : les branches sont lumineuses, et les troncs sont décorés d'une étroite bande blanche verticale qui indique la direction du vent.

Un bon sandwich au relais, où on se refroidit vite, immobile, et sous l'effet d'un léger vent.

A l'approche du col du Pilon, quelques passages dans le brouillard.

Et dire que 2 mois plus tôt, en novembre, au même endroit, on se croyait au printemps lors de la marche de Ronno...

Comme je suis parti tard, je ne fais qu'un circuit court.

A partir du col du Pilon, on redescend dans la vallée en longeant la rivière.

Retour à Valsonne, pour reprendre des calories avec un bon saucisson chaud-patates.

1 petit degré à l'arrivée et de rares percées du soleil.

16 janvier 2011

Température hivernale au départ : il ne fait pas bien plus de 0°C à 9h. Les prés, et même les routes par endroits, sont bien blancs après un coup de gel nocturne, sous un ciel sans aucun nuage.

Attention aux endormis, en particulier au départ : le balisage est bien présent, mais parfois pas très voyant. Mieux vaut être attentif à chaque carrefour.

Pas bien le temps de s'échauffer (ou de se refroidir, vu la température) pour cette première marche de l'année 2011 : un petit kilomètre pour descendre au fond du village, traverser la rivière, et ensuite c'est parti pour environ 200 mètres de dénivelé, pratiquement face à la pente, pour rejoindre le premier relais à la Croix de Peisselay.

C'est aussi juste après la Croix de Peisselay qu'on traverse la zone dévastée par un incendie lors de l'été 2009. En voyant la proximité des plus grands sapins, on comprend mieux la raison de l'intervention des canadairs.

Arrivé là, c'en est fini de l'unique "difficulté" du circuit, empruntée par toutes les marches, excepté le circuit poussettes.

Pour la suite, le circuit oscille entre 700 et 850 m, sur les chemins de crêtes, en tournant autour de Valsonne (et Saint Apollinaire) par le Nord.

Plus vous faites une longue marche, plus vous restez sur les crêtes, en abandonnant au fur et à mesure les marches plus courtes qui redescendent dans la vallée.

C'est ainsi que la marche la plus "dure" n'est pas forcément la plus longue, puisque, rapporté au nombre de kilomètres parcourus, c'est le petit circuit de 6 kms qui se retrouve avec le plus fort dénivelé !

D'habitude quand on monte, il fait plus frais, mais là c'est le contraire : la température est presque douce et les rayons du soleil sont plus forts que dans la vallée, comme sur cette photo au dessus de Tarare qui baigne dans une petite brume.

Le relais suivant n'est pas inconnu : il y en avait déjà là un pour ma dernière marche 2010, à Ronno.

De là, belle vue sur la Loire, beaucoup moins brumeuse que le Rhône. On aperçoit aussi Chalmazel au fond, où il ne reste visiblement pas beaucoup de neige (cliquer sur l'image pour l'agrandir, puis page précédente en haut à gauche pour revenir sur le site)

Poursuite sur les crêtes, direction le col du Pilon, sur le même circuit que la marche de Ronno.

La semaine a été humide, mais les chemins ne sont pas trop boueux, à part quelques passages.

Beaucoup de sapins sur ces crêts, avec parfois des plantations serrées, assez obscures, et qui bouchent la vue, mais aussi de jolis douglas, assez imposants.

Un nouveau relais au col de la Croix de l'Orme...

et après une petite côte, une belle vue sur le Mont Blanc...

le reste de la chaine des Alpes plus au Sud, avec le Mont Verdun qui émerge de la brume lyonnaise.

Au dernier relais, une petite soupe qui a bien mijoté. Et on aura encore droit à une soupe à l'arrivée !

Direction Valsonne, avec comme point de repère, la ligne haute tension.

Il fait presque chaud, mais sur les versants qui ne voient pas le soleil, le givre et la glace n'ont pas bien fondu.

Final en pente douce, mais malheureusement tout en goudron sur à peu près les 2 derniers kilomètres.